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Et si on rêvait jardin !

Rêve de poule pondeuse !

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Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie qui ne passionnerait sans doute personne, mais un rêve de jeunesse me poursuit et s'intensifie au fil du temps. Il ne reste plus qu'une solution le concrétiser...

Je jette donc ces questions et réflexions sur la toile comme une bouteille à la mer qui attend que quelqu'un s'y intéresse et m'aide à réfléchir au mieux pour le bien être des petites bêtes et du foyer.

J'aime beaucoup les blogs avec plein de photos plus que de grands romans, mais là je vais faire exception. C'est l'avenir que me permettra peut-être d'alimenter cette page de jolis photos de mon expérience qui pourra ensuite guider les indécis comme moi aujourd'hui.

La tendance est à adopter des poules pour limiter notre production de déchets dans les poubelles et pour avoir de bons oeufs tous frais tous les jours. Mais quand on habite en ville, les jardins sont bien souvent assez exigus.

J'ai eu la chance de vivre une expérience d'enfance inoubliable en cotoyant des poules. J'en avais apprivoisé une qui venait manger dans ma main et prenait délicatement avec son bec un grain de blé entre mes lèvres.

L'envie de renouveler cette expérience revenant régulièrement, d'autant plus que dans tous les reportages jardin nous voyons des poullaillers s'installer.

Ma bouteille à la mer est remplie de questions. Est-ce bien raisonnable dans un si petit jardin remplis de parterres de jolies fleurettes ?

1) Si je laisse les poules libres dans la totalité du petit jardin elles vont tout dévorer et adieu les jolies fleurs dont on attend la floraison chaque jour...

2) De jolis poulaillers avec parcours grillagé sont vendus. Mais ils font au maximum 1 m par 2 ou 3 si l'on ajoute une extension. Lorsque je parcours livres, émissions, internet, je vois qu'il faut au moins 10 m2 par poule. J'en suis bien loin. Pour 2 poulettes il m'en faudrait 20. Pourquoi ces poullaillesr avec parcours sont-ils si petits si le confort des animaux demande plus ? Vont-elles être malheureuses à l'étroit même si je les lache 1 heure par jour sous surveillance dans le reste du jardin ?

Il me semblerait préférable de grillager une partie du jardin et d'introduire juste la petite maison poullailler à l'intérieur. Ainsi la petite zone potagère serait préservée ainsi que les parterres de fleurs. Mais quel travail ! Et comment faire ?

3) Quelle espèce choisir ? Je souhaite une très bonne pondeuse, calme et qui ne cherche pas à s'envoler chez les voisins, qui ne gratte pas trop et jolie et familière  avec de beaux frous frous au derrière.

J'ai à nouveau parcouru livres et compagnie. J'ai retenu la classique poule rousse, la Sussex, la marans et l'orpington. Je ne peux en prendre que 2. Puis-je ne pas prendre les 2 mêmes espèces ? S'entendront-elles ? Laquelle corrrespondra le mieux à mes attentes? Le choix est important la poule de ma grand-mère a vécu 20 ans ! La moyenne de vie est environ 15 ans.

4) Quelle est le meilleur moment pour faire son adpotion pour un sujet 'âgé de 3 à 4 mois ? Et où l'acheter? Avant le taux de mortalité peut être assez élevé et les poussins peuvent être en fait un coq et non une pondeuse. Et là catastrophe pour les voisins en ville !

Plusieurs solutions s'offrent : trouver un éleveur. Quel est le prix raisonnable à payer ? J'ai vu 15 € pour une poule sans race et un peu moins de 30 € pour une poule de race. Ou trouver un particulier qui en élève. Mais comment ? Ou en adopter une en provenance d'une batterie d'élevage. Il paraît qu'ils ne les garde qu'un an et les vendent à l'abattoir pour quelques centimes. Le coût d'achat serait minime. Inconvénient : les animaux n'ont pas vécu une première année agréable et je crains qu'ils n'en gardent les séquelles. D'un autre côté on les sauve de l'abattoir.

5) Autre soucis : le voisinnage. Des poules seules sans coq peuvent-elles contrarier les voisins ? Peuvent-ils en ville  légalement demander l'abandon du poullailler ?

 

En bonne normande c'est toujours "peut-être bien que oui, peut-être bien que non" ! Mais le virus gagne la famille qui finit par pencher vers le oui quand je crois abandonner.

En résumé :

AVANTAGES

Oeufs frais environ 200 par poule à l'année.

Plus de limaces, escargots, vers, araignées, serpents (pour la campagne)

Engrais pour le jardin

Destruction de tous les déchets verts et alimentaires

Animal très amusant à observer

INCONVENIENTS

Ne pondent pas l'hiver

Ne pondent que 4 ans

Nombreuses fiantes à nettoyer régulièrement sinon odeurs

Grain à acheter pouvant attirer rats, souris

Litière et paille à acheter et à changer régulièrement

Maladies à traiter : poux, vermifuger, vaccins

Ouvrir et fermer le poullailler matin et soir

Fais du bruit après la ponte

Permanence à prévoir pendant les vacances pour les nourrir et nettoyer

 

N'hésitez pas à m'envoyer vos idées, expériences, témoignages sur l'élevage de poule pondeuse dans un petit jardin de ville. Merci.

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Et si on rêvait jardin !
  • Rien de tel que de prendre le temps de semer une graine et de regarder la plante pousser : un retour vers la nature, une pause régénérante dans la vie trépidante de tous les jours. Que de merveilles à découvrir pour se faire plaisir !
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